En France, l’huile de Camélia ce n’est pas forcément quelque chose de très connu. Mais au Japon c’est une des bases des produits de beauté. L’huile de camélia (ou de Tsubaki en japonais) pure se trouve dans tous les drugstores, pour un prix relativement modeste (environ 1000yens, soit 8€ pour 40mL). Plus précisement, j’achète l’huile de Oshima Tsubaki.
L’huile de Camélia que j’achète au Japon est une huile quasiment sans parfum. Il s’agit d’une huile assez riche. Cette huile peut être utilisée sur la peau, notamment pour les peaux sèches. Ce n’est pas mon cas, donc je ne peux pas me prononcer dessus. Par contre, c’est une huile qui peut aussi nourrir les cheveux et ça c’est quelque chose que j’ai beaucoup utilisé.
Cette huile s’applique généralement sur cheveux encore humides, séchés à la serviette. Il suffit de quelques gouttes, pas plus ! Sinon, vous risquez de vous retrouver avec des cheveux encore gras. Elle ne colle pas, et avec peu de produit l’effet est saisissant.
Je n’ai pas de masque capillaire au Japon – enfin, je n’avais pas -. Cette huile, appliquée sur cheveux humides me suffit pour nourrir mes pointes, pourtant abimées. Elle donne une douceur et une brillance parfaite. On m’a conseillé de l’appliquer sur mes racines, notamment pour contenir mes frisottis, mais cela regraisse mes cheveux. Cela peut être adapté pour des cheveux plus secs.
C’est une routine de beauté très connue des japonais, depuis des centaines d’années. Elle permet des cheveux brillants et souples. Moi je l’ai adoptée parce que c’est une bonne huile pour moi : moins grasse que l’huile d’argan, moins contraignante que la coco, aucun effet dégorgeant et un prix tout petit. Enfin, un pot fait une longue durée, puisque vous voyez le niveau de mon flacon en 4 mois.
La bonne nouvelle, c’est qu’elle est facile à trouver en France, grâce à Amazon. Si vous n’avez pas prévu de faire un voyage au pays du soleil levant, elle est sur Amazon pour 17€ environ.